Celui qui en apparence a l’Islam mais qui n’a point la foi en son fort intérieur est un hypocrite et les hypocrites seront dans le degré le plus profond du feu, et ce parce qu’ils laissent paraître l’Islam et les actes en apparence cependant il n’y a pas la présence d’une quelconque foi dans leurs coeurs.

De même que celui qui a la foi dans son fort intérieur mais n’accomplit pas d’actes par les membres, qui délaissent les oeuvres, alors celui-ci également sa foi ne lui profite en rien.

En raison de cela, Allah (جل وعلا) relie la foi à l’oeuvre dans nombre de versets.

Allah (تعالى) dit : (dans la traduction rapprochée du sens du verset)

« Ceux qui ont cru et accompli de bonnes oeuvres.. »

[S.2 – V.277]

Cette liaison se répète dans le Qur’an.

Ils ont cru de par leur coeur et ont accompli de bonnes oeuvres avec leurs membres, les deux sont nécessaires.

Celui qui a une foi dans son coeur mais qui cependant n’accomplit pas d’oeuvre via ses membres, celui là n’est pas musulman ni croyant.

La plupart des mécréants ont une foi dans leur coeur, ils témoignent d’une véracité par leurs coeurs, ils reconnaissent par leurs coeurs mais ils n’oeuvrent pas avec leurs membres ni ne formulent leur foi avec leurs langues.

Ils n’attestent donc pas qu’il n’y a pas de divinité digne d’adoration si ce n’est Allah et que Muhammad est le messager d’Allah.

Ils n’accomplissent pas d’actes, ne prient pas, ne versent pas l’aumône légale, ne jeûnent pas, ne font pas le grand pèlerinage, ils n’accomplissent pas d’oeuvres relevant de la foi.

Ce qui se trouve dans leur coeur n’est pas suffisant.

Allah (تعالى) dit : (dans la traduction rapprochée du sens du verset)

« Nous savons pertinemment que ce qu’ils disent t’attriste. Certainement, ils ne te démentent pas toi cependant les injustes renient les versets d’Allah. »

[S.6 – V.33]

Eux donc reconnaissent en leur for intérieur mais l’orgueil, la jalousie, la paresse et tout un tas de chose les empêche d’oeuvrer.

@Sabilalhaqq

Source : Cheikh Sâlih Al-Fawzân, Madhab Ahl As-Sounnah wal jama’ah fi Al-Imân, p.7/8.